Qualité de réfugiée reconnue à une victime de violences conjugales en Angola

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Jurisprudence – 9 janvier 2025

La requérante, de nationalité angolaise, a été victime de violences conjugales par le père de sa fille, qu’elle quitte en février 2021.

Peu de temps après, sa fille est enlevée pour la contraindre à intégrer un réseau de prostitution. Elle y est exploitée jusqu’en 2023, année durant laquelle elle parvient à fuir. 

Craignant des représailles, et ne pouvant être protégée en Angola, elle quitte ce pays le 27 décembre 2023 pour se réfugier en France.

Elle a été hospitalisée à son arrivée, puis prise en charge par des structures sociales, ce qui lui a permis d’échapper définitivement à l’emprise du réseau.

Sa fuite d’un réseau de traite, les risques avérés de représailles en cas de retour, et l’absence de protection effective en Angola justifient l’octroi d’une protection subsidiaire.